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– RÉDUCTIONS ET CRÉDITS D'IMPÔT

SOUSCRIPTION AU CAPITAL DE SOFICA

(CGI, art. 199 unvicies

;

BOI-IR-RICI-180;

PF 160)

Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt, si vous êtes

domicilié en France si vous souscrivez au capital initial ou à une

augmentation de capital des sociétés de financement d’œuvres

cinématographiques ou audiovisuelles (SOFICA) entre le 1.1.2006

et le 31.12.2020. Le capital de la SOFICA doit être agréé par le

ministre de l’Économie et des Finances et les œuvres financées

doivent être agréées par le président du Centre national du

cinéma et de l’image animée.

Les souscriptions sont retenues dans la limite annuelle de

25% du

revenu net global

4

et de 18000€.

Indiquez le montant des souscriptions versées en 2017 selon le

taux dont elles peuvent bénéficier. Le total des sommes déclarées

lignes 7FN, 7GN et 7EN sera automatiquement limité à 25% de

votre revenu net global et à 18000€.

La réduction d’impôt est égale à

30%

du montant des souscrip-

tions, éventuellement plafonné. Le taux est porté à

36%

lorsque

la SOFICA s’engage à réaliser au moins 10% de ses investisse-

ments dans des sociétés de réalisation avant le 31.12 de l’année

suivant celle de la souscription.

Le taux est porté à

48%

lorsque la SOFICA remplit la condition

ci-dessus et, en outre, s’engage à consacrer, dans le délai d’un an

à compter de sa création, au moins 10 % de ses investissements

soit à des dépenses de développement de séries audiovisuelles de

fiction, de documentaire et d’animation effectuées par les sociétés

de réalisation au capital desquelles elle a souscrit, soit à des

versements en numéraire réalisés par contrats d’association à la

production, en contrepartie de l’acquisition de droits portant sur

les recettes d’exploitation des œuvres cinématographiques ou

audiovisuelles à l’étranger.

Pour l’appréciation du plafond, les souscriptions ouvrant droit à la

réduction d’impôt au taux le plus élevé sont retenues en priorité.

Vous devez conserver les titres de SOFICA jusqu’au 31.12 de

la 5

e

année suivant celle du versement de la souscription.

Si vous cédez les titres avant cette date, la réduction d’impôt fait

l’objet d’une reprise, sauf en cas de décès de l’un des époux

ou partenaires de Pacs soumis à une imposition commune.

À NOTER

Pour l'application du plafonnement global des avantages fiscaux,

la réduction d’impôt pour souscription au capital de SOFICA et les

réductions d'impôt pour investissements outre-mer, ajoutées aux

autres avantages dont le montant est limité à 10000€, sont

soumises à un plafond spécifique de 18000€

(CGI, art. 200-0 A).

4. Le revenu net global est égal au total des revenus nets catégoriels

(y compris les revenus taxés au quotient, avant division par le quotient)

diminué des déficits des années antérieures, de la CSG déductible

et de l’ensemble des charges déductibles, avant abattements spéciaux

(enfants rattachés, personnes âgées ou invalides).

INTÉRÊTS D’EMPRUNT POUR REPRISE

D’UNE SOCIÉTÉ

(CGI, art. 199 terdecies-0 B; BOI-IR-RICI-130;

PF 145)

Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt au titre des inté-

rêts des emprunts contractés jusqu’au 31.12.2011 pour reprendre,

en vue d’y exercer des fonctions de dirigeant, une fraction du capi-

tal d’une société non cotée sur un marché réglementé français ou

étranger.

– Pour les emprunts contractés avant le 28.4.2008, la société doit:

• avoir son siège en France ou dans un État membre de l'Union

européenne ;

• être soumise à l’impôt sur les sociétés ou à un impôt équivalent;

• avoir réalisé un chiffre d’affaires hors taxes inférieur ou égal à

40 millions d’euros ou avoir un total de bilan n’excédant pas

27 millions d’euros au cours de l’exercice précédant l’acquisition.

Après l’acquisition, vous devez détenir la majorité des droits de

vote et exercer une fonction de dirigeant dans la société reprise.

– Pour les emprunts contractés depuis le 28.4.2008, la société

doit :

• avoir son siège en France ou dans un autre État partie à l’accord sur

l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une

convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la

fraude et l’évasion fiscales;

• être soumise à l’impôt sur les sociétés (ou elle y serait soumise si

l’activité était exercée en France) ;

• être une PME au sens communautaire : elle emploie moins

de 250 personnes et soit réalise un chiffre d’affaires annuel

n’excédant pas 50 millions d’euros, soit a un total de bilan annuel

n’excédant pas 43 millions d’euros. À compter du 1.1.2016, la

société doit être une petite ou moyenne entreprise au sens de

l’annexe I du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du

17.6.2014 ;

• exercer une activité industrielle, commerciale, artisanale, libérale

ou agricole, à l’exception de la gestion de son propre patrimoine

mobilier ou immobilier.

Les parts ou actions acquises dans le cadre de l’opération de reprise

doivent conférer à l’acquéreur au moins 25% des droits de vote et

des droits dans les bénéfices sociaux. Pour apprécier ce seuil

de 25%, il est tenu compte des titres acquis par:

• l’acquéreur, son conjoint ou partenaire de Pacs et leurs ascen-

dants ou descendants ;

• ou lorsque l’acquéreur est un salarié de la société, par l’acqué-

reur et les autres salariés participant à l’opération de reprise.

Après l’acquisition, vous-même, ou l’un des autres associés précités,

devez exercer une fonction de direction dans la société reprise.

La rémunération que vous percevez au titre de cette fonction doit

représenter plus de la moitié de vos revenus professionnels imposés

dans les catégories des traitements, salaires et rémunérations des

gérants et associés de l’article 62, bénéfices agricoles, bénéfices

industriels et commerciaux et bénéfices non commerciaux.

Vous devez, en outre, prendre l’engagement de conserver les

titres jusqu’au 31.12 de la 5

e

année suivant celle de l’acquisition.

La réduction d’impôt est égale à

25%

du montant des intérêts

payés à raison des emprunts contractés à compter du 5.8.2003, rete-

nus dans la limite annuelle de

20000€

pour les contribuables céli-

bataires, veufs, ou divorcés et de

40000€

pour les contribuables

mariés ou pacsés soumis à une imposition commune.