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– DÉCLARATION DES REVENUS FONCIERS

Dépenses d’amélioration, de réparation

et d’entretien

(BOI-RFPI-BASE-20-30;

PF 1628)

Vous pouvez déduire les dépenses que vous avez effectivement

payées en 2017.

Dans ce cas, remplissez également la rubrique 600, page 6 de la

2044 spéciale

  (ou 400, page 4 de la

2044

).

Toutefois, pour les logements pour lesquels vous avez opté pour la

déduction au titre de l’amortissement

Périssol,

Besson neuf

ou

Robien

, les travaux d’amélioration ne sont pas directement

déduits mais font l’objet d’un amortissement.

Si vous réalisez vous-même des travaux, la valeur de votre travail

personnel n’est pas prise en compte. Seul le prix des matériaux

payé aux fournisseurs est déductible.

Cas particulier des copropriétaires :

vous devez indiquer ligne

230 de la

2044 spéciale

  (ou 229 de la

2044

) le montant des

sommes versées au syndic en 2017, à l’exception de celles affé-

rentes à des échéances de l’année 2018 qui ne seront déductibles

qu’au titre des revenus fonciers perçus en 2018.

Il en résulte que les provisions pour travaux d’amélioration, répa-

ration et entretien votées en assemblée générale de copropriété

et versées au syndic doivent obligatoirement être portées sur

cette ligne.

Les autres dépenses de travaux de même nature, non provision-

nées mais payées en 2017 (exemple : travaux d’urgence), conti-

nuent d’être déclarées au titre des dépenses d’amélioration, de

réparation et d’entretien.

Travaux d’amélioration

Ils ont pour objet d’assurer une meilleure utilisation de l’immeuble

et son adaptation aux conditions modernes de vie, soit par une

modification de son aménagement, soit par l’adjonction d’instal-

lations, d’équipements ou d’éléments de confort nouveaux ou

complémentaires.

Locaux d’habitation

Tel est le cas, par exemple, des frais d’installation du chauffage

central, du tout-à-l’égout, d’une salle d’eau ou de l’eau courante,

d’un ascenseur, des dépenses d’isolation thermique ou de régula-

tion du chauffage, de traitement des immeubles contre l’amiante.

Ces travaux ne doivent pas affecter :

– la structure de l’immeuble: les travaux de construction, de recons-

truction ou d’agrandissement ne sont pas déductibles ;

– ni sa destination : la transformation d’un bâtiment à usage indus-

triel en locaux d’habitation n’est pas déductible.

Ces dépenses doivent concerner uniquement les locaux affectés à

l’habitation. Toutefois, sont également déductibles les dépenses

d’amélioration afférentes aux locaux professionnels ou commer-

ciaux destinées à faciliter l’accueil des personnes handicapées

ainsi que les dépenses d’amélioration destinées à protéger les

locaux des effets de l’amiante (désamiantage). Les frais corres-

pondant à des travaux de construction, de reconstruction ou

d’agrandissement sont exclus.

Au terme du bail à réhabilitation, le bailleur peut déduire les

travaux d’amélioration payés par le preneur si le prix de revient de

ceux-ci a été déclaré en recettes.

Propriétés rurales

Vous pouvez déduire :

– les travaux destinés à adapter la propriété aux conditions

modernes d’exploitation, à condition qu’ils ne soient pas de nature

à entraîner un accroissement de sa valeur (travaux d’électrifica-

tion, installation de bassins, pompes à eau, clôtures, fosses…) ;

– les travaux de construction d’un nouveau bâtiment d’exploita-

tion (à l’exclusion des équipements) qui remplace un bâtiment de

même nature, vétuste ou inadapté. Ces travaux ne doivent pas

entraîner une augmentation des fermages ;

– les dépenses d’amélioration et de construction qui s’incorporent

aux bâtiments existants, destinées à satisfaire aux obligations

prévues par les textes relatifs aux installations classées pour la

protection de l’environnement

(CGI, art. 31-I-2°-c bis)

.

Travaux de réparation et d’entretien

Ils ont pour objet de maintenir ou de remettre en état un

immeuble afin d’en permettre un usage normal sans en modifier

la consistance ou l’agencement et sans en accroître la valeur.

À titre d’exemples, sont déductibles les dépenses suivantes :

– réfection des peintures extérieures, des planchers ;

– réparation d’une toiture ;

– remise en état des conduits de fumée ;

– remplacement par un appareil du même type d’une chaudière

ou d’un appareil sanitaire vétuste ;

– réparation d’un ascenseur.

Les travaux de réparation et d’entretien concernant les bâtiments

d’exploitation des propriétés rurales sont déductibles dans les

mêmes conditions.

Les travaux indissociables des travaux d’agrandissement (par

exemple, réfection de la toiture en cas de construction d’un étage

supplémentaire) ne sont pas déductibles.

Les dépenses de réparations locatives (par exemple, les frais de

réfection des peintures intérieures) ne sont déductibles que dans

les deux cas suivants :

– lorsqu’elles sont rendues nécessaires par la vétusté ou la force

majeure ;

– lorsqu’elles sont engagées, avant l’installation du locataire, en

vue de faciliter la location.

À défaut, les dépenses de réparations locatives peuvent, le cas

échéant, être déduites, au titre des charges locatives non récupé-

rées au départ du locataire.