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COTISATION SUR LA VALEUR AJOUTÉE DES ENTREPRISES

– ou au titre de la part perçue par un département ou une

région : ils bénéficient d'une exonération ou d'un abattement

de leur valeur ajoutée pour sa fraction taxée au profit de ce

département ou de cette région.

● Conditions d’application du maintien et portée

Les conditions pour que l’exonération ou l’abattement

continue à produire ses effets sont les suivantes :

– l’établissement concerné doit avoir commencé à en

bénéficier au plus tard au titre de l’année d’imposition

2009 ;

– les conditions prévues par le texte à la date du

31 décembre 2009 et qui devaient être respectées pendant

toute la durée d’exonération de TP doivent continuer d’être

satisfaites pendant toute la durée d’application de

l’exonération ou de l’abattement. Ainsi, si les conditions

pour l’application de ces dispositifs sont modifiées à

compter de 2010, les nouvelles conditions ne seront pas

applicables à ces exonérations et abattements en cours.

La durée restant à courir s’entend de la durée d’exoné-

ration ou d’abattement prévue par le texte ou par la

délibération lorsque le texte laisse la faculté aux

collectivités de fixer la durée de l’exonération.

Il convient donc de figer la situation qui était celle

applicable en 2009 selon que l’établissement était

exonéré de TP pour la part communale, intercommunale,

départementale et/ ou régionale.

Par ailleurs, le bénéfice des exonérations et des

abattements de CFE et de CVAE est, le cas échéant,

subordonné

au respect

du

même

règlement

communautaire que celui appliqué pour l’exonération de

TP dont l’établissement bénéficie au 31 décembre 2009.

Pour les établissements dont l’exonération ou l’abatte-

ment de CFE au 1

er

janvier 2009 est partiel, l’exonération

de CVAE s’applique dans la même proportion.

Exemple 1

:

une entreprise mono-établissement bénéficie,

à compter de 2008, de l’exonération de TP prévue en

faveur des établissements implantés dans des pôles de

compétitivité (article

1466 E d

u CGI) pour les parts

revenant à la commune et à la région, le département

n’ayant pas délibéré en faveur de l’application de l’exonéra-

tion. La commune n’est pas membre d’un EPCI à fiscalité

propre.

Cette exonération est prévue pour une durée de 5 ans.

Dès lors que les conditions prévues par le texte en 2009

continuent d’être satisfaites jusqu’au terme des cinq années

(jusqu’en 2012), l’établissement peut bénéficier de l’exoné-

ration de :

– CFE ;

– CVAE pour les parts revenant à la commune et à la

région.

Exemple 2

:

une entreprise mono-établissement créée en

2008 bénéficie, à compter de 2009, de l’exonération de TP

prévue en faveur des entreprises nouvelles (article

1464 B )

pour les parts revenant à la commune et à la région, le dé-

partement n’ayant pas délibéré en faveur de l’application de

l’exonération. La commune n’est pas membre d’un EPCI à

fiscalité propre.

La commune a délibéré en faveur d’une exonération de

2 ans et la région pour une exonération de 5 ans.

Dès lors que les conditions prévues par le texte en 2009

continuent d’être satisfaites, l’établissement peut bénéficier

de l’exonération de :

– CFE pendant un an (après un an d'exonération de TP) ;

– CVAE pour la part communale pendant un an et pour la

part régionale pendant 4 ans.

▀ DÉTERMINATION DE LA BASE D’IMPOSITION

(articles

1586 quater e

t

1

586 sexies d

u CGI,

BOI-CVAE-BASE , BOI-CVAE-LIQ ).

RÈGLES GÉNÉRALES DE DÉTERMINATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

● Principes

Seules les entreprises dont le chiffre d’affaires est

supérieur à 152 500 € hors taxes sont susceptibles d’entrer

dans le champ d’application de la CVAE.

Pour l'appréciation de la limite de 152 500 €, il convient de se

référer au chiffre d'affaires hors taxes réalisé au cours de la

période de référence définie à l’article

1586 quinquies

du CGI

(N. B. : le chiffre d’affaires est ici apprécié au seul niveau de

l’entreprise, même si celle-ci a participé à une opération de

restructuration ; en effet, le chiffre d’affaires consolidé ne doit

être pris en compte, le cas échéant, que pour la détermination

du taux effectif de CVAE).

La période de référence correspond à l’exercice comptable

de douze mois clos au cours de l’année d’imposition. Pour

les entreprises dont la durée de l’exercice comptable clos

au cours de l’année d’imposition est inférieure ou

supérieure à douze mois, le chiffre d’affaires est corrigé

pour correspondre à une année pleine.

Si plusieurs exercices sont clôturés au cours de

l’année d’imposition ou si, à l’inverse, aucun exercice n’est

clôturé au cours de cette même année, la période de

référence correspond respectivement à la période couvrant

l’ensemble de ces exercices ou à la période comprise entre le

premier jour suivant la fin de la période retenue pour le calcul

de la CVAE de l’année précédente et le 31 décembre de l’an-

née d’imposition, le chiffre d’affaires demeurant corrigé pour

correspondre à une année pleine. Dans tous les cas, il n’est

pas tenu compte de la fraction d’exercice clos qui se rapporte

à une période retenue pour l’établissement de l’impôt dû au

titre d’une ou plusieurs années précédant celle de l’imposi-

tion.

Seul le chiffre d’affaires afférent aux activités de l’entreprise

situées dans le champ d’application de la CVAE est pris en

compte pour l’appréciation de la limite de 152 500 €, que

ces activités soient imposables ou exonérées.

Il en résulte que le chiffre d’affaires afférent aux activités :

– hors du champ d’application de la CVAE (exemple : acti-

vités non lucratives ou activités de location de logements

nus) n’est pas pris en compte ;

– exonérées de plein droit ou de manière facultative est

retenu pour l’assujettissement à la CVAE.

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COTISATION SUR LA VALEUR

AJOUTÉE DES ENTREPRISES